L’arrêté, daté du 5 juillet, concrétise un engagement pris en mars par les ministres de l’Economie Bruno Le Maire et du Logement Guillaume Kasbarian. Un total de 865 communes voient leur zonage évoluer, selon le ministère du Logement, qui se félicite de « facilite(r) la construction de logements et l’accès à la propriété de près de 3 millions d’habitants« .
Les ménages acquéreurs d’un logement neuf dans une commune classée en « zone tendue » (zone Abis, A ou B1) peuvent bénéficier du prêt à taux zéro. La production de logements intermédiaires, aux loyers réglementés mais plus élevés qu’en logement social, y est également favorisée par des incitations fiscales.
30 000 nouveaux LLI par an d’ici 2026
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, l’exécutif pousse fortement le logement locatif intermédiaire (LLI), destiné en priorité aux classes moyennes et aux salariés du privé qui connaissent des difficultés pour se loger dans les grandes villes mais gagnent trop pour bénéficier d’un logement social.
Le gouvernement souhaite doubler le rythme de production pour le porter à 30 000 nouveaux LLI par an d’ici 2026. Une première évolution du zonage en tension avait eu lieu en octobre 2023, qui avait conduit au reclassement de 200 communes. « Les préfets de région et de département poursuivront leurs échanges avec les élus locaux et les acteurs concernés afin, si nécessaire, d’ajuster la liste à la marge par la prise d’un nouvel arrêté« , précise le ministère.