Cette année, la 77e édition du Congrès immobilier de la FNAIM s’est déroulée dans un contexte politique particulièrement tendu, en pleine chute du gouvernement Barnier. Cette dernière n’a toutefois pas empêché les professionnels de l’immobilier de se projeter sur l’année 2025, celle de la sortie de crise ?
Grande dépression, Front Populaire, Seconde guerre mondiale, crise pétrolière, crise des subprimes… La FNAIM a traversé un nombre incalculable de crises sociales, économiques et politiques. À l’occasion de son Congrès « Immo », qui s’est déroulé les 9 et 10 décembre au Carrousel du Louvre à Paris sur le thème « De la crise à la reprise : une ambition pour le logement », la Fédération a réussi à faire fi de l’instabilité politique actuelle.
Même si elle tombe au plus mal – les professionnels de l’immobilier attendent un cap ! – la chute du gouvernement Barnier n’entame pas le moral de Loïc Cantin, président de la FNAIM. Celui-ci continue de formuler des propositions pour relancer l’activité immobilière. Car finalement, ce n’est pas le gouvernement qui dicte le marché, mais bien les Français. Or, plusieurs signaux positifs apparaissent en cette fin d’année, dont la baisse des taux de crédits immobiliers, qui devraient aboutir, en début d’année prochaine, au retour des acheteurs.
Quel regard la FNAIM porte-t-elle sur la situation politique actuelle ? Quels messages adresse-t-elle à ses 43 000 adhérents ? Qu’attend la Fédération des futurs décideurs politiques ? Les réponses de Loïc Cantin, président de la FNAIM, rencontré à l’occasion du Congrès « Immo ».
Aurélie Tachot
Aurélie Tachot est une journaliste spécialisée dans l’immobilier, qu’elle aime aborder sous le prisme des innovations, notamment technologiques. Après avoir été rédactrice en chef de plusieurs médias spécialisés, elle collabore avec Le Journal de l’Agence afin de rédiger des articles d’actualité sur les acteurs qui font l’immobilier d’aujourd’hui et qui feront celui de demain.
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