L’initiative «Pour un urbanisme plus démocratique» passera-t-elle devant le peuple? Rien n’est moins sûr. Une majorité de droite de la Commission de l’aménagement a voté un contre-projet, indique la Tribune de Genève vendredi. Le but: convaincre le comité d’initiative à l’origine du texte «Pour un urbanisme plus démocratique» de le retirer.

L’initiative suscite la crainte des députés, car en cas d’acceptation par le peuple, elle pourrait bien bloquer les processus d’aménagement. Le texte prévoit de modifier les règles entourant l’aboutissement des nouveaux plans localisés de quartier (PLQ). Les initiants veulent donner plus de pouvoir aux communes et aux propriétaires concernés par un PLQ. L’initiative prévoit par exemple la suspension d’un PLQ en cas de préavis négatif du Conseil municipal ou lors d’un référendum communal. Dans ce cas, la commune ou les propriétaires concernés ont douze mois pour proposer une alternative, qui peut elle aussi être opposée. Le canton perdrait ainsi le dernier mot au profit des communes et les procédures seraient rallongées.