Un ancien presbytère en bord de mer. Plutôt atypique et séduisant quand on connaît les atouts du littoral. Et celui-ci nâen manque pas. La demeure de 156 m², dotée dâune dépendance de 76 m², se trouve à Regnéville, au cÅur de la péninsule du Cotentin, dans le département de la Manche (50). Campée sur un terrain arboré de plus de 2000 m² «aux multiples possibilités dâaménagement paysager», elle offre une vue «imprenable» sur la mer, selon le réseau immobilier Patrice Besse, connu pour être spécialiste des demeures de caractère et qui a mis en vente cette bâtisse normande de la fin du 19e siècle. «Elle se trouve en hauteur et nâest pas exposée au trait de côteet à lâérosion côtière , affirme au Figaro Jean Gatellier, directeur régional Normandie du réseau Patrice Besse. Le rêve des acheteurs aujourdâhui, câest de pouvoir aller à pied à la mer et dâavoir une très belle vue mer.»
Ãdifié en pierre de taille, lâancien presbytère, qui dispose de deux étages, est flanqué dâune église médiévale dâun côté et des vestiges dâun château fort – notamment la tour – de lâautre, tous deux classés aux monuments historiques. Il est surmonté dâun toit en ardoise et de deux hautes cheminées. à lâintérieur, le hall dâentrée et sa mosaïque de tomettes anciennes en terre cuite, dispose de deux pièces au rez-de-jardin et est relié au premier étage par un escalier en bois.
Résidence secondaire ou projet touristique?
Au premier niveau, on y trouve trois pièces, dotées dâune baie vitrée et dâune cheminée (pour deux dâentre elles) ainsi quâune petite salle de bains. Au second étage, les combles sont également accessibles par un escalier en bois et surplombés dâune charpente entièrement apparente, avec une fenêtre de toit. Quant à la dépendance, en granit et dotée, comme lâancien presbytère, dâun toit en ardoise, elle dispose dâune unique pièce en rez-de-chaussée divisée en deux parties: une première avec un plafond lambrissé et une seconde, dotée dâun escalier permettant lâaccès à lâétage.
Malgré son «élégante façade», lâancien presbytère dissimule «dâimportants
volumes à rénover» qui «permettront de composer en toute liberté un aménagement au goût des futurs occupants». Idem pour la dépendance qui pourrait aussi faire lâobjet dâune restauration ou alors dâune extension vers le bâtiment qui a déjà été validée par un architecte. Malgré ces lourds travaux, cette propriété, qui a été vendue 600.000 euros – la promesse de vente devrait être signée dans une dizaine de jours -, «a suscité beaucoup de demandes notamment de Français», confie au Figaro Jean Gatellier, directeur régional Normandie du réseau Patrice Besse pour qui «lâensemble se prêtera bien à une résidence secondaire ».