C’est un mouvement de fond. La sous-location grappille du terrain depuis des années. Celle-ci touche non seulement le segment résidentiel, mais s’étend aussi aux surfaces de bureaux. Dans la perspective de la votation du 24 novembre, le cabinet d’études immobilières Wüest Partner s’est penché sur le sujet, car les données officielles font largement défaut.

Dans son analyse publiée vendredi dernier, la société s’est basée sur les annonces des principaux portails, mais sans tenir compte de celles sur Airbnb ou les publications sur les réseaux sociaux. «Nos chiffres montrent une évolution claire, souligne Corinne Dubois, économiste chez Wüest Partner. Depuis dix ans, on observe une tendance à la hausse du nombre de logements sous-loués.»