Derniers rebondissements de la 5e saison en cours de diffusion et évolution du marché immobilier de luxe à Toulouse. Entretien avec l’agent immobilier Olivier Kretz.
L’Agence est de retour sur TMC depuis le 5 décembre avec une 5e saison dont l’intégralité sera bientôt diffusée sur Netflix. Quelles sont les nouveautés ?
Nous élargissons notre terrain de jeu géographique dans cette cinquième saison avec des recherches de biens à Rio de Janeiro et aux Philippines. Nous accueillons aussi des personnalités comme l’ancien basketteur Tony Parker qui nous a confié une recherche de bien. Puis la saga familiale continue ! Raphaël prend sa place au sein de l’agence. Louis et Adriana sont restés à Barcelone et grâce à leur présence là-bas, en un an l’Espagne est devenu une place forte de notre activité. Nous y avons réalisé 10 % de notre chiffre depuis un an avec de très belles ventes réalisées à Barcelone, à Madrid, sur la Costa Brava et aux Baléares. Valentin lui est de retour en France, mais une équipe est toujours sur place à New-York, même si le marché reste un peu plus compliqué à pénétrer.
Il y a aussi un nouveau venu cette saison, c’est Alexandre Bruneau, qui est-il ?
Ah… Alexandre, c’est « le méchant » de cette saison ! Comme la famille était éparpillée, Valentin à New-York, Louis à Barcelone et nous au Brésil, Martin s’est senti un peu seul à Paris. Lui, c’est un peu une Ferrari que l’on aurait du mal à brider… Il a donc pris l’initiative de recruter un directeur du développement : Alexandre Bruneau. Mais l’arrivée d’un élément étranger dans la famille crée de grosses tensions et réticences dans cette cinquième saison. C’est finalement le reflet de ce qui peut se passer dans plein d’entreprises familiales.
Cette saga connaît une audience fulgurante et passionne le public, comment l’expliquez-vous ?
L’Agence est diffusée dans 180 pays et le sera aussi bientôt en Asie et en Australie. D’après des chiffres communiqués par Netflix, on estime que 45 millions de personnes ont vu la série à travers le monde. Ce qui plaît… Je pense que c’est cet aspect familial, car les Kretz, nous sommes un peu un clan. Cela illustre des valeurs universelles qui traversent les frontières et touchent toutes les classes de la population.
Et surtout vous montrez des décors qui font absolument rêver les gens…
C’est vrai, mais nous restons des gens normaux au service de biens et de personnes extraordinaires. La série montre des gens incroyables, des sportifs de haut niveau, des gens atypiques, attachants ou pas, mais qui sortent du lot. D’ailleurs dans l’immobilier, les biens sont attachés aux personnes. Quand j’arrive dans une maison, je lis sur les murs le profil des habitants. C’est une des facettes les plus intéressantes de mon métier.
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Dans la vraie vie, l’agence Kretz Real Estate rivalise avec les grands réseaux d’immobilier de luxe. Qu’est ce qui vous caractérise ?
Nous sommes présents à Paris, Barcelone New-York, Monaco et dans toutes les grandes métropoles de France, représentés par cent agents immobiliers mandataires indépendants. C’est le cas à Toulouse où Marie-Caroline Dellus et Cloé Camet-Lassalle, nous représentent. L’agence existe depuis 2010, sommes donc très récents dans ce milieu. À part à Monaco, notre agence fonctionne exclusivement en ligne, et c’est totalement nouveau dans l’univers du luxe. L’agilité et la proximité, propres à une entreprise familiale, nous distinguent aussi. Nous réalisons en moyenne 200 ventes par an à une clientèle constituée à 50 % d’étrangers. Nous n’occupons donc qu’une petite part du marché immobilier de luxe ; mais notre visibilité est XXL grâce à la série, ce qui nous laisse une énorme marge de progression.
À Toulouse, des ventes entre 1,5 et 2 millions d’euros
« Le marché du luxe reste assez dynamique à Toulouse, même si l’incertitude politique a conduit certains clients à reporter leurs projets. Au sein de notre agence, les ventes moyennes oscillent entre 1,5 et 2 millions d’euros « , constate Marie-Caroline Dellus la représentante de l’agence Kretz. Elle et son équipe interviennent jusqu’à 1 h 30 autour de Toulouse avec, à la campagne une demande qui concerne les grandes propriétés pour une clientèle principalement internationale. À Toulouse, les clients sont beaucoup de néo toulousains, des professions libérales et des cadres supérieurs. « Mais attention, dans le luxe aussi nous avons basculé dans un marché d’acquéreurs, pointe Olivier Kretz. C’est le cas à Toulouse et partout en France, et nous faisons comprendre aux clients qu’il ne faut plus faire monter les enchères car le marché s’est réajusté. »
