Foncia Transaction vient de publier les résultats de son étude portant sur l’évolution du marché immobilier ancien en France pour le premier trimestre de l’année 2024 par rapport à celui de 2023. Cette étude a été menée par Foncia sur la base de plus de 3 000 dossiers de compromis de vente signés entre le 1er janvier 2024 et le 31 mars 2024 dans l’ensemble de son réseau d’agences par rapport au 1er trimestre 2023.
Il ressort de l’étude que l’évolution du marché de l’ancien au 1er trimestre 2024 est encourageante : malgré une baisse des transactions sur un an, les prix continuent de baisser légèrement, tout comme les surfaces vendues.
Une dynamique positive à venir dans les prochains mois
L’analyse du parc immobilier de Foncia au 1er trimestre 2024 révèle tout d’abord une baisse des transactions de 16 % par rapport au premier trimestre 2023. Toutefois, l’étude Foncia révèle des points positifs, à savoir que :
- Les vendeurs ont commencé à diminuer leur prix, puisque Foncia constate un ajustement des prix à la baisse de 3 % par m2 sur cette période.
- Les acheteurs maintiennent leur projet avec une baisse de seulement 1 % des surfaces vendues pour un délai de vente moyen total de 98 jours soit seulement 11 jours supplémentaires.
Foncia remarque également une demande plus soutenue de la part des acquéreurs. Ces derniers sont plus nombreux à s’intéresser de nouveau au marché de l’ancien, notamment en raison de meilleures conditions de prêts. Parallèlement, Foncia enregistre une progression du nombre de rentrée de mandats et du nombre d’estimation de biens, laissant présager une activité plus dense sur les prochains mois.
“La situation du marché de l’ancien au premier trimestre 2024 laisse entrevoir une dynamique plus positive pour les prochains mois. Les conditions bancaires plus favorables permettent aux acquéreurs de mettre ou remettre en route leur projet immobilier, ils sont ainsi plus nombreux à s’intéresser aux offres sur le marché et à engager des visites de biens. C’est notamment le cas des investisseurs particuliers, qui avaient déserté le marché en 2023 et dont on remarque un retour progressif, ils représentent à nouveau un acquéreur sur quatre chez Foncia. Le printemps de l’immobilier devrait donc retrouver des couleurs au second trimestre”, a déclaré Jordan Frarier, président de Foncia Transaction.
Des disparités selon les régions
L’étude fait également ressortir des disparités selon les régions, certaines étant plus résilientes ou moins impactées que d’autres, par rapport aux moyennes nationales.
Ainsi, la Bretagne est la région avec la plus forte baisse des volumes de vente estimée à 27 % tandis que les prix moyens au m2 n’évoluent pas. La région Île-de-France fait partie des régions où les prix de ventes diminuent le plus fortement avec une baisse enregistrée de -5 % par m2, ce qui n’a cependant pas permis de relancer la demande au T1 2024 puisque le volume de transactions a reculé de 16 %.
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et Grand-Est figurent parmi les régions les plus résilientes pour ce premier trimestre 2024 avec des baisses de – 9 % et – 8 % des transactions en volume. Cela s’explique notamment par une diminution plus conséquente des prix en Nouvelle-Aquitaine (- 9 %) et Grand-Est (- 5 %), alors que les prix moyens en Auvergne-Rhône Alpes sont en hausse de 12 % au m2 avec toutefois une réduction des surfaces vendues de 11 %.
“Malgré des indicateurs plutôt contrastés selon les régions pour ce premier trimestre 2024, l’immobilier ancien reste une valeur refuge. Si les vendeurs continuent de consentir des efforts sur leur prix de vente et si les taux d’emprunt continuent de reculer, vendeurs et acquéreurs devraient chacun trouver leur compte dans les mois à venir”, a ajouté Jordan Frarier.