Payer un produit plus du double de ce qu’il vaut avec un service client pas toujours fiable, c’est un risque que vous pouvez facilement éviter grâce à cette astuce.

Le commerce en ligne a révolutionné nos habitudes d’achat, ouvrant l’accès à une infinité de produits. Cependant, il ouvre aussi la porte à des pratiques commerciales que les consommateurs n’apprécient pas toujours, et cela à juste titre. Par exemple le dropshipping. Ce modèle économique, bien que légal, induit parfois le client en erreur quant à l’origine et à la qualité des produits vendus, avec des prix mécaniquement gonflés. Pour autant une astuce simple permet de reconnaître les sites qui le pratiquent. 

Pour rappel, le dropshipping consiste, pour un vendeur, à proposer des produits qu’il n’a pas en stock et qu’il n’a parfois même jamais vu en vrai ! Lorsqu’une commande est passée, il achète la marchandise auprès d’un fournisseur, souvent situé en Asie, qui l’expédie directement au client final. Cette méthode permet de lancer une activité de vente en ligne avec peu d’investissement initial et sans aucun entrepôt, mais elle conduit aussi à des déceptions. 

Des marges importantes étant souvent appliquées par les dropshippeurs, les clients peuvent se sentir lésés car la qualité n’est pas toujours à la hauteur de leurs attentes. Les sites de dropshipping sont en effet connus pour appliquer des marges importantes. De plus, concernant le service client, il faut souvent un minimum d’une semaine à 10 jours  pour être livré contre 2 à 3 jours ouvrés chez de nombreux e-commerçants qui ont leur propre stock et des frais sont souvent appliqués en cas de retour du produit. Ces problèmes assez caractéristiques du dropshipping peuvent alerter les consommateurs, mais ils le font souvent trop tard, quand la commande est déjà passée.

Une astuce très simple permet pourtant d’identifier facilement les sites qui pratiquent le dropshipping. Elle repose sur l’analyse des photos. De nombreux dropshippers utilisent directement les photos des plateformes où ils achètent leurs produits sans prendre la peine de les modifier. Avec le navigateur Google Chrome, un clic droit sur l’image d’un produit permet de lancer une recherche sur l’image avec Google Lens. Il est également possible de télécharger l’image sur son ordinateur et de l’importer dans Google Images pour effectuer une recherche. Si le même produit (voire la même photo) est présent sur un « petit » site de vente en ligne et sur des plateformes reconnues comme AliExpress, Alibaba ou Amazon, il y a de fortes chances pour que le site soit adepte du dropshipping. Surtout si le prix est beaucoup plus élevé.

En utilisant cette technique de recherche d’image, le JDN a pu retrouver une robe noire et rayée blanche vendue 59,90 euros sur une boutique en ligne de prêt-à-porter au nom bien français qui comptabilise 30 000 abonnés sur Instagram alors que le même article était proposé à seulement 27,19 euros sur AliExpress. Vêtement, décor, mannequin, les images sont identiques en tous points, à l’exception de la tête du mannequin, qui a été tronquée sur la boutique de vêtements, probablement pour masquer son origine ethnique et ainsi faire oublier la provenance des produits. 

Body, maillots de bain… d’autres pièces également présentes chez des géants du e-commerce ont pu être identifiées en quelques minutes sur le même site avec à chaque fois de gros écarts de prix. La pratique bien que discutable, n’est pas trompeuse. La page à propos de ce site n’apporte d’ailleurs pas de précision sur la fabrication des vêtements mais une sélection rigoureuse en fonction de la matière et des tendances. 

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