C’est la dégringolade. Alors que les professionnels et les ménages s’étaient habitués à une production de 15 à 20 milliards d’euros de crédits immobiliers par mois, cette dernière est retombée à moins de 7 milliards d’euros en mars dernier à cause de la hausse des taux, d’après les données de la Banque de France. Selon l’institution, la proportion des primo-accédants qui ont recours à l’emprunt bancaire pour acheter leur résidence principale reste toutefois inchangée. Ils représentent toujours la moitié des crédits immobiliers.

La Banque de France raisonne ici en pourcentage. Les primo-accédants restent moins nombreux en 2024 à être parvenus à décrocher un financement qu’avant la remontée des taux. En cause, le fait que les vingtenaires et trentenaires soient particulièrement dépendants des conditions d’emprunt. Ils sont a priori plus jeunes donc ont une rémunération relativement plus basse que celle de leurs aînés. Ils disposent de moins d’épargne et ne peuvent pas compter sur la vente d’un bien précédemment acquis.

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