© Shutterstock – La FNAIM livre les grandes lignes des changements dans l’immobilier pour 2025.
L’année 2025 s’annonce comme un tournant crucial pour le marché immobilier en France, avec l’entrée en vigueur de nombreuses réglementations. Selon la FNAIM, ces mesures visent à moderniser le secteur mais impliquent des défis considérables pour les particuliers et les professionnels.
Adieu aux passoires thermiques
Le 1er janvier a marqué une étape décisive dans la lutte contre les logements énergivores. En vertu de la loi Climat et Résilience, tous les logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) sont désormais considérés comme indécents. « Les propriétaires de ces biens ne pourront plus les louer« , rappelle la FNAIM. Cette disposition pourrait retirer du marché locatif plus de 500 000 logements, faute de travaux de rénovation souvent coûteux.
Pour les autres catégories de logements énergivores, la réglementation s’échelonne : les logements classés F seront concernés en 2028, suivis des classes E en 2034. Dans les territoires d’outre-mer, ces échéances sont repoussées respectivement à 2028 et 2031.
Un cadre plus strict pour les DPE et audits énergétiques
Parmi les autres nouveautés, les DPE réalisés avant juillet 2021 ne seront plus valides. En outre, tous les baux d’habitation devront indiquer clairement la performance énergétique des logements. Les immeubles en copropriété comprenant entre 50 et 200 lots devront également réaliser un DPE collectif, une obligation étendue à cette tranche après les copropriétés de plus de 200 lots en 2024. Autre exigence notable : les biens classés E doivent désormais faire l’objet d’un audit énergétique avant toute vente.
Tourisme et copropriétés dans le viseur
Le secteur des meublés de tourisme voit son cadre législatif renforcé. À partir de janvier, les propriétaires devront déclarer leur activité dans un registre national. Les communes pourront également limiter les durées de location touristique entre 90 et 120 jours, contre 120 jours auparavant.
Enfin, les copropriétés de moins de 50 lots devront se doter d’un Plan Pluriannuel de Travaux (PPT), permettant de programmer sur dix ans des travaux essentiels à la sauvegarde et à l’entretien des bâtiments.
« Guides pratiques, outils d’aide à la décision et conseils personnalisés sont disponibles pour accompagner ces changements« , précise la FNAIM qui indique « se mobiliser pour accompagner ses adhérents« .