Après le fléchissement des ventes de biens observé depuis quelques mois, de nombreux notaires se veulent rassurants quant à l’évolution des transactions et la stabilisation des prix d’ici la fin de l’année.

Tels sont les constats dressés par le portail d’annonces immobilières Immonot.com, qui publie tous les deux mois la tendance du marché immobilier en interrogeant des offices notariaux répartis sur le territoire national.

Vers une stabilisation du volume des ventes

« Après les élections législatives puis les Jeux olympiques, le marché immobilier a traversé une période de ralentissement, durant laquelle l’activité s’est quelque peu endormie. En ce début d’automne, nous retrouvons un marché comparable à celui de la fin du printemps », souligne Immonot.

L’espoir d’une rentrée plus dynamique amène les offices notariaux à se montrer plus optimistes qu’il y a deux mois. Alors que 15 % d’entre eux anticipent encore une baisse du volume des transactions, contre 58 % en juin, 74 % prévoient désormais une stabilité du marché, contre seulement 35 % auparavant. Quant à la part des optimistes pour les deux mois à venir, elle est passée de 7 à 11 %.

Les prix devraient également se stabiliser

La reprise observée à la fin du printemps devrait se poursuive cet automne. Une stabilisation des prix, non seulement dans les zones rurales où ils ont peu évolué, mais aussi dans les zones urbaines et côtières, pourrait avoir lieu, estime Immonot.

Pour les logements, la proportion des offices notariaux à prévoir une baisse des prix est passée de 67 % fin juin à 44 % fin août et de 68 à 37 % pour les terrains.

La vente d’abord pour 89 % des notaires

Les incertitudes politiques restent fortes, aussi bien en France qu’aux États-Unis, rendant un redressement du marché avant la fin de l’année peu probable. « Dans un marché baissier, il est recommandé de vendre avant d’acheter pour tout renouvellement d’un bien », observe Immonot. C’est le conseil à 89 % des offices notariaux pour les logements.

Pour les terrains constructibles, dont l’échéance est plus lointaine en raison des délais de construction et de la dépendance au marché du neuf, les avis sont un peu plus partagés : 74 % privilégient la vente en premier, 15 % envisagent d’abord l’achat et 11 % préfèrent conserver une position attentiste.

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