Comme chaque année, au moment de déclarer leurs revenus , les contribuables vont avoir un choix structurant à faire. Doivent-ils conserver la flat tax – c’est-à-dire le prélèvement forfaire unique (PFU) de 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu – ou soumettre leurs revenus de capitaux mobiliers et les plus-values de cession de valeurs mobilières au barème progressif de l’impôt sur le revenu ?

Les foyers fiscaux, y compris peu ou pas imposés, ont raison de se pencher sur cette question. Elle est un rouage essentiel de la déclaration de revenus. Mais, encore faut-il au préalable savoir que ce choix existe et comprendre ses conséquences. Retour aux bases. Pour schématiser, il existe deux grandes catégories de revenus : ceux imposés obligatoirement au barème progressif comme les salaires, les traitements ou les pensions de retraite, et ceux qui relèvent par défaut de la flat tax à savoir la plupart des gains tirés des placements financiers.

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