L’opposition à la redéfinition du besoin propre se renforce, selon les derniers sondages.
Pour les milieux de l’immobilier, la révision permet de clarifier les règles et de garantir l’exercice du droit de propriété.
En cas d’acceptation, l’Asloca redoute une vague de résiliations infondées.
A une semaine des votations fédérales, l’opposition aux révisions du droit du bail gagne du terrain. Selon le dernier sondage de la SSR publié mercredi, l’assouplissement des conditions de résiliation du bail par le propriétaire recueille 53% de non, contre 44% de oui. Un échec semble se dessiner pour les milieux de l’immobilier et le camp bourgeois qui soutiennent le projet, alors que les débats se sont surtout focalisés jusque-là sur la question de la sous-location.
Pour l’Association suisse des locataires (Asloca), le combat était pourtant loin d’être gagné d’avance. «C’est un sujet délicat dans la mesure où l’argument du bon sens fait mouche. En effet, qui pourrait raisonnablement soutenir l’idée qu’une personne propriétaire d’un logement se trouve empêchée d’y habiter?», relève Fabrice Berney, secrétaire général de l’Asloca Vaud.
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