Si la votation sur le droit du bail est acceptée, elle restreindra les sous-locations abusives sur des plateformes comme Airbnb, affirment la droite et les milieux de l’immobilier.
Le véritable problème n’est pas celui des locataires qui sous-louent leur logement, mais celui des propriétaires qui proposent des biens de manière permanente sur Airbnb, estime l’Asloca.
Genève et Vaud ont déjà adopté des législations cantonales pour limiter la location de logements privés sur les plateformes.
Propriétaires et locataires sont à couteaux tirés à un peu plus de deux semaines des votations sur les deux objets liés au droit du bail. Le cas Airbnb s’est invité dans la campagne, devenant un thème phare dans les débats. Selon ses partisans, la révision permettra notamment d’éviter que la sous-location ne soit utilisée à des fins spéculatives et retire du marché des logements dont la population a besoin en période de pénurie, au profit des plateformes d’hébergement.
A l’avenir, les locataires devront adresser une demande écrite au bailleur s’ils souhaitent sous-louer leur logement. Et le bailleur devra aussi répondre par écrit. Ce dernier pourra également refuser la sous-location si elle dure plus de deux ans. En durcissant les règles, le parlement a voulu aussi freiner l’essor des plateformes.