Una stagnation attendue cette année
Les tarifs «des nuitées hôtelières ont eu une évolution similaire», note l’économiste spécialiste en immobilier Thomas Veraguth en visioconférence. «Les hôtels complets en haute saison soutiennent les valeurs des logements de vacances et encouragent à payer pour son propre logement afin d’en profiter à tout moment.» La location de logements à but commercial en a aussi bénéficié, selon l’expert qui estime qu’une résidence secondaire sur dix – dans les destinations analysées – est proposée sur une plateforme en ligne telle qu’Airbnb.
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Malgré l’attrait pour ces résidences secondaires alpines et une hausse de leur prix de 30% depuis 2019, l’analyste immobilier UBS et auteur principal de l’étude Maciej Skoczek s’attend à «une stagnation sur le marché cette année.» Transformer des résidences principales en secondaires pourrait être une alternative, car «un logement soumis à l’ancien droit peut être vendu à un prix supérieur d’environ 20% s’il est plutôt mis sur le marché comme résidence secondaire.»
Concernant la forte demande immobilière de ces dernières années, les offres restent cependant faibles en 2024, selon l’expert qui note une normalisation de la demande provenant de l’étranger notamment. Aussi, il ne faut guère s’attendre à une impulsion de la part du secteur de la construction, prévient le rapport. Cependant, disposant de suffisamment de capital et de revenus, «les babyboomers pourraient soutenir la demande dans les régions de montagnes pour quelques années encore».