Les factures de gaz vont grimper d’environ 12% en juillet, mais certains consommateurs peuvent encore éviter la hausse. Attention : il faut agir dans les jours qui viennent.
Les factures de gaz de 11 millions de Français vont connaître une augmentation significative dès le 1er juillet prochain. Toutefois, certains consommateurs peuvent encore réduire la note, voire échapper totalement à cette hausse des tarifs. En effet, tout dépend du contrat souscrit et du fournisseur d’énergie.
Le prix du gaz va grimper d’environ 12% d’ici quelques jours, s’ajoutant ainsi à plusieurs autres hausses survenues depuis le début de l’année. En janvier, le gouvernement a doublé la taxe d’accise sur le gaz naturel, entraînant une augmentation allant de 21 à 220 euros par an sur les factures des consommateurs. En avril, une nouvelle hausse est intervenue, liée au relèvement du tarif de distribution du gaz (ATRT) de 19% en moyenne, se traduisant par une augmentation d’environ 17 euros par an pour les ménages.
Avec cette nouvelle hausse, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) estime que le prix du gaz va bondir de 11,7%. Concrètement, la facture annuelle moyenne des ménages passera de 1 045 à 1 184 euros. Ce relèvement des tarifs s’explique par la hausse de l’Accès des tiers aux réseaux de distribution (ATRD), une contribution acquittée par les ménages et les entreprises pour que le gaz soit acheminé jusqu’à eux. Néanmoins, en faisant les bons choix, les consommateurs peuvent éviter de subir ce nouveau coup dur pour leur budget.
Afin d’aider les consommateurs à y voir plus clair, le médiateur de l’énergie a mis en place un prix repère du gaz. Cet indicateur sert de référence aux abonnés pour comparer les offres des différents fournisseurs et savoir s’ils payent leur gaz à un tarif raisonnable. Pour une consommation moyenne de 14 mégawattheures, le prix repère du gaz est actuellement de 1537 euros.
Selon le comparateur en ligne du Médiateur de l’énergie, plusieurs fournisseurs proposent des offres permettant de réaliser des économies sur sa facture annuelle de gaz. Parmi eux, on retrouve OHM énergie (1 374 euros), Total Energie (1 455 euros), Happ-e (1 513 euros), ou encore EDF (1 518 euros). Concrètement, même en appliquant la hausse de 11,7%, ces fournisseurs devraient rester les plus bas sur le marché.
Enfin, il est également possible d’échapper totalement à l’augmentation des prix du gaz. Pour cela, il reste quelques jours aux consommateurs pour souscrire à une offre à prix fixe. Avec de tels contrats le prix du gaz reste inchangé durant toute la durée du contrat soit 1, 2 ou 3 ans. En clair, avec une offre à prix fixe, aucune augmentation du prix du gaz n’est répercutée sur le client.
Cependant, il est important de lire attentivement les conditions de ces contrats. Certains fournisseurs ne garantissent un prix fixe que pour le coût du kilowattheure, laissant ainsi la possibilité d’augmenter le prix de l’abonnement. D’autres précisent que des évolutions peuvent être répercutées si les taxes, impôts ou autres contributions augmentent, ce qui est le cas avec la hausse des tarifs d’acheminement prévue en juillet.
