La tempête sous les crânes. La nervosité reste de mise pour les investisseurs à la Bourse de Paris. Le CAC 40 peine à remonter la pente après avoir encaissé, dans la foulée de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier, sa plus lourde perte hebdomadaire depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Au moment où la France voit les agences de notation et la Commission européenne poser un regard critique sur ses déficits publics, et où l’instabilité politique et fiscale semble être à son paroxysme, prendre du recul pour ses placements peut s’avérer difficile.

« Les épargnants doivent garder leur sang-froid et bien diversifier leur épargne, en prenant leurs distances avec le CAC 40 pour investir sur les marchés mondiaux, beaucoup moins obnubilés par les événements en France », estime Albert d’Anthoüard, directeur général adjoint de la start-up Nalo, spécialisée dans le conseil financier automatisé.

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