Même si les taux de crédit ont baissé de façon significative depuis un an, ils restent supérieurs à 3,5 % et peuvent encore représenter, pour certains, un frein pour un nouvel achat.

Dans ce contexte, pour les propriétaires d’une maison, il peut être judicieux d’envisager une extension de leur logement, plutôt qu’un déménagement.

Le point avec Hexaom, groupe spécialisé dans la construction et la rénovation.

 Une solution avantageuse dans le contexte actuel

Avec des délais de vente qui s’allongent et des taux de crédit autour de 3,5 %, certains propriétaires s’interrogent sur la pertinence de déménager pour acheter un logement plus grand.

Pour ceux qui ont acquis une maison il y a quelques années, notamment après le Covid, à des taux compris entre 1 et 2 % et à un prix souvent élevé, en raison de l’attrait pour ce type d’habitat avec un extérieur, l’agrandissement peut être une solution alternative.

Cela présente plusieurs avantages, notamment financiers. « Cela permet d’éviter de souscrire un crédit relais, mais aussi un nouveau crédit immobilier à 3,5 %. C’est aussi le moyen d’économiser les frais de notaire, qui s’élèvent à 8 % du prix dans l’ancien, mais aussi de valoriser son bien à moyen terme plutôt que de le vendre à un moment où le marché baisse ! », analyse Loic Vandromme, directeur général du groupe Hexaom.

Sans parler des économies réalisées en l’absence de déménagement.

 L’extension horizontale : augmenter la surface habitable

L’extension horizontale permet d’augmenter la surface habitable d’une maison en construisant une nouvelle pièce ou une série de pièces sur le côté de la structure existante.

« C’est une option relativement simple à réaliser et qui ne nécessite pas de modifications majeures à l’intérieur de la maison. Mais elle suppose de disposer d’un terrain suffisant autour de la maison », remarque Hexaom.

Cet agrandissement peut se faire en construction classique, en bois ou sous forme de véranda pour amener de la lumière.

 L’aménagement des combles, d’un garage ou d’un sous-sol

L’aménagement des combles permet d’optimiser la surface existante de son bien. « C’est généralement moins coûteux qu’une surélévation, mais la hauteur sous plafond doit être suffisante : au moins 1,80 mètre de hauteur sur deux tiers de la surface pour qu’ils puissent être considérés comme habitables, selon le Code de la construction et de l’habitation », souligne Hexaom.

La transformation des combles, et encore plus celle d’un garage ou d’un sous-sol, implique souvent de revoir l’isolation et d’adapter les ouvertures (fenêtres, portes) pour assurer le confort thermique et la luminosité.

« Chaque type d’extensions a ses avantages et ses inconvénients. Le choix dépend de ses besoins, de ses goûts, ainsi que des contraintes techniques et réglementaires », explique Loic Vandromme. « Avant de se lancer dans un projet d’agrandissement, il est essentiel de bien planifier les travaux et de consulter un professionnel qui vérifiera les réglementations locales afin de s’assurer que le projet est réalisable. »

De 2 000 € à 4 000 € le mètre carré en moyenne

Le prix d’une extension dépend de nombreux facteurs qui interviennent sur le coût du chantier : la nature du terrain, la situation de la maison, la surface, l’architecture, les matériaux utilisés, la destination de l’extension (salon, cuisine, etc.)…

Globalement, cela varie de 2 000 € à 4 000 € (TTC) le mètre carré pour des projets entre 20 et 50 m², « sachant que plus la surface est petite, plus le prix au mètre carré sera élevé », indique Hexaom.

 Au-delà du gain de confort

Selon le groupe spécialisé dans la construction et la rénovation, l’agrandissement apporte du confort, une touche de modernité et davantage de lumière en particulier s’il s’agit d’une véranda.

De plus, la valeur patrimoniale du bien augmente mécaniquement du fait de l’agrandissement de la surface habitable.

« Au-delà du gain de confort, réaliser un agrandissement est souvent une opération rentable, car dans beaucoup de régions, le prix de vente au m² dépasse celui du coût de réalisation des travaux. Ceux-ci seront donc amortis lors de la revente. En outre, cela peut parfois déclencher un « coup de cœur » chez les acheteurs potentiels », détaille Loic Vandromme.

 

Source du Lien