Si les prix des logements ont très peu varié au troisième trimestre 2024 par rapport au deuxième trimestre 2024, ils ont encore diminué sur un an, à ‑ 3,9 %, mais cette baisse est moindre que sur les trimestres précédents, selon l’indice des prix Notaires-Insee.
Le volume annuel des transactions, quant à lui, continue de diminuer depuis la fin septembre 2021.
Ils reculent encore sur un an
Au troisième trimestre 2024, les prix des logements anciens en France ne varient que très légèrement de – 0,1 %, après six trimestres de baisse (‑ 0,5 % au deuxième trimestre 2024 et ‑ 1,5 % au premier trimestre 2024).
Sur un an, ils reculent pour le cinquième trimestre consécutif avec ‑ 3,9 % au troisième trimestre 2024, après ‑ 4,9 % au deuxième trimestre et ‑ 5,2 % au premie trimestre.
En province, des prix également quasi stables
Les prix des logements anciens en province sont également quasi stables (‑ 0,1 %), après cinq trimestres de baisse : ‑ 0,4 % au deuxième trimestre 2024 et ‑ 1,3 % au premier trimestre.
Sur un an, ils baissent dans les mêmes proportions qu’au niveau national avec ‑ 3,4 % au troisième trimestre 2024, après ‑ 4,2 % au trimestre précédent.
Prix des maisons : cela dépend de la localisation
En province, la baisse des prix reste plus marquée pour les maisons (‑ 3,6 %, après ‑ 4,4 %) que pour les appartements (‑ 3 %, après ‑ 3,8 %).
Tandis qu’en Île-de-France, elle s’atténue pour les appartements (‑ 0,3 %, après ‑ 0,6 %). C’est le cas à Paris et en petite couronne.
En grande couronne, les prix des appartements baissent après une quasi-stabilité au deuxième trimestre 2024.
Après sept trimestres de recul, les prix des maisons en Île-de-France augmentent légèrement (+ 0,4 % au troisième trimestre 2024, après ‑ 1,3 % au deuxième trimestre).
Un volume de transactions qui continue de diminuer
Fin septembre 2024, le nombre de transactions réalisées au cours des 12 derniers mois est estimé à 780 000, après 792 000 fin juin 2024 et 825 000 fin mars 2024.
« Le volume annuel de transactions diminue depuis fin septembre 2021 », indique l’indice Notaires-Insee. « Les ventes représentent 2 % du stock de logements : cette part baisse depuis son point haut du troisième trimestre 2021 (3,2 %) et reste, depuis cinq trimestres, inférieure au niveau du début des années 2000, avant la crise économique de 2008. »