© Shutterstock – Plus de 250 000 m2 de bureaux de Paris La Défense finalisent leur restructuration en 2024.
Paris La Défenses’impose comme le théâtre d’une vaste modernisation de son parc immobilier. En 2024 et 2025, près de 8 % des bureaux, soit 250 000 m², ont bénéficié de restructurations majeures ou y auront le droit. Cette dynamique répond à deux objectifs : « réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) en réhabilitant l’existant et proposer des espaces de haute qualité pour attirer les entreprises« .
Restructurer pour un quartier post-carbone
Dans ce contexte, Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris La Défense, a mis en avant les bénéfices économiques et environnementaux de ces travaux : « À Paris La Défense, près d’un million de mètres carrés de bureaux sont vieillissants ou obsolètes. La modernisation de ces 250 000 m² et leur succès commercial prouvent qu’il y a une réalité économique à la restructuration des immeubles anciens. Ces opérations présentent le double avantage de réduire substantiellement l’empreinte carbone du quartier tout en renouvelant notre offre de bureaux « prime », en pleine cohérence avec notre ambition de faire de La Défense un quartier d’affaires post-carbone« .
Pierre-Yves Guice a précisé : « La dynamique enclenchée avec les restructurations récentes ou à venir d’Altiplano, Ariane, Lightwell et Hopen va créer un regain d’intérêt pour les actifs vieillissants du quartier. La prochaine étape est d’envisager d’autres usages pour certains de ces immeubles : résidentiel, hôtellerie, enseignement supérieur… Ces mètres carrés sont un véritable gisement à valoriser« .
Une offre repensée pour séduire les entreprises
« Ces rénovations positionnent les bâtiments au même niveau de prestation que les constructions neuves. Altiplano (ex-immeuble Île-de-France PB10) en est un exemple frappant« , a indiqué Paris La Défense. Ce projet a attiré Enedis et Suez bien avant la fin des travaux, si bien que seuls 13 % des 57 000 m² restent disponibles.
Lightwell (ex-Galilée PB15-PB16) affiche un taux de pré-commercialisation de 80 %, porté notamment par l’arrivée d’Arkema. De son côté, la tour Aurore séduit de nouveaux locataires avec un pavillon de services et un restaurant en rooftop, une initiative également déployée pour Hopen, où le plus haut restaurant panoramique du quartier verra le jour à 150 mètres de hauteur.
La tour Ariane, quant à elle, a relevé le défi d’une rénovation en site occupé, tout en respectant son identité patrimoniale. « Ce projet illustre une capacité d’innovation qui devrait inspirer d’autres restructurations« , s’est félicité Paris La Défense.
« Cette dynamique est bien accueillie par les investisseurs et les entreprises. De nouveaux projets de transformation sont déjà envisagés, intégrant parfois une diversification des usages. Alors que le quartier d’affaires se réinvente, ces initiatives renforcent son attractivité, confirmant sa place parmi les grands pôles économiques mondiaux« . Avec ses 3,8 millions de m² de bureaux et son ambition de conjuguer innovation et durabilité, Paris La Défense est « en passe de devenir un modèle de transition urbaine et immobilière« .