Plus d’une dizaine d’appartements de la résidence la plus chère jamais construite à Toulouse ont été réservés. Deux profils se démarquent chez les futurs propriétaires.
Les agendas des salariés de Saint-Agne Promotion étaient remplis pour la journée du jeudi 25 avril. Le lancement commercial de la résidence Betmajou, à l’angle de la rue Sainte-Anne et de la rue Saint-Jacques, face à la préfecture et au Palais Niel, était attendu par de nombreux clients. C’est la plus chère jamais construite à Toulouse. Le prix du m2 débute à 11 000 €. Une dizaine d’appartements ont d’ores et déjà été réservés.
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Les plus petits logements auront une superficie de 45 m2.Certains acquéreurs ont acheté plusieurs appartements afin de les regrouper. Il n’y aura quasiment aucune limite de superficie puisque les murs porteurs ne sont pas divisoires. « La surface minimale est de 45 m2 pour un deux-pièces mais, ensuite, c’est au souhait de chacun avec la possibilité de cumuler des m2. On peut imaginer des appartements jusqu’à 300 m2 », indique Joshua Palme, directeur commercial de Saint-Agne Promotion.
Entre tradition et modernité
Au final, sur les 30 appartements initiaux, il est possible que la résidence ne compte que 20 ou 25 logements d’exception pour satisfaire les demandes. Parmi les clients qui se sont manifestés, deux profils se démarquent. Il y a des retraités souhaitant quitter un logement « spacieux et inadapté » en périphérie de Toulouse et désireux de se rapprocher du centre-ville. Et puis il y a des jeunes, dont des cadres supérieurs dans l’aéronautique, « extrêmement exigeant », à la rechercher d’un « emplacement exceptionnel ». « Ils préfèrent emménager dans une résidence d’exception qu’ailleurs quitte à réduire un peu la superficie du logement », analyse Joshua Palme. Les appartements de prestige intéressent également une clientèle internationale. Une femme de Los Angeles a manifesté son intérêt pour le projet.
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L’immeuble, en forme de « L », alliera « le meilleur des deux mondes », entre traditionnel et modernité. « Il y aura le charme de l’ancien et le confort moderne », insiste le directeur commercial de Saint-Agne Promotion. Les façades s’inscrivent dans le quartier avec de la terre cuite en briques épaisses et proposeront des loggias entre 6 et 20 m2.La résidence de 2500 m2 proposera 70 places de parking sur deux niveaux de sous-sol. La hauteur a été limitée à trois étages pour s’aligner sur l’hôtel particulier voisin. Les appartements donneront sur une cour à la toulousaine avec jardin et seront modulables. Avant le premier coup de pioche, durant le second semestre 2024, des fouilles archéologiques vont débuter en juin. La livraison de la résidence est prévue courant 2026.