Fenouillet accueille un projet d’habitat participatif, qu’en est-il ? De quoi s’agit-il exactement ?
Fenouillet accueille un projet d’habitat participatif dans le quartier Piquepeyre. Ce projet est porté par le groupe Les Chalets, accompagné par la coopérative Faire-Ville. La maîtrise d’œuvre est assurée par Basis architecture. Il comprend 36 logements dont 24 en accession sociale à la propriété et 12 en location sociale. Sont également prévus des espaces partagés dont l’usage sera défini par les futurs habitants.
Cette forme d’habitat intermédiaire entre individuel et collectif permet aux futurs habitants d’imaginer ensemble des solutions originales concernant leurs logements et les espaces qu’ils pourront partager selon leurs besoins : salle commune, jardin, local bricolage, buanderie… La démarche proposée leur permettra de se connaître avant d’être voisins et de tirer parti de cette connaissance mutuelle, pour faire ensemble des choix pour la conception de l’immeuble et s’organiser pour gérer la résidence dans une perspective à la fois d’économie et de qualité de la vie collective.
L’habitat participatif permet à chacun de définir ses besoins et ses attentes pour son logement, de construire des relations de voisinage autour d’un projet partagé.
Des habitants qui ont déjà vécu l’expérience, partagent leur ressenti et leur point de vue : « Forcément, on a tissé des liens. Je ne vis pas du tout avec mes voisins comme je vivais dans d’autres résidences auparavant. C’était le but, et aujourd’hui c’est vraiment la réalité », estime JC, habitant de l’habitat participatif « Callisto » à Balma. « C’est super de pouvoir mutualiser des espaces. D’habitude quand tu rentres dans une résidence, tu dis juste bonjour, et tu vas chez toi. Ici tu es partout chez toi », ajoute V, habitante de l’habitat participatif « Aux 4 Vents » à Toulouse.
Après la réunion publique de présentation qui s’est tenue à Fenouillet, l’aventure se poursuit avec des ateliers participatifs réguliers afin de co-construire le projet. Les personnes intéressées peuvent contacter directement Faire-Ville.