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Une manifestation contre les démolitions d’immeubles Candilis à la Reynerie et à Bellefontaine a réuni samedi une centaine de personnes à l’appel du Comité populaire d’entraide et de solidarité.

Une centaine de personnes ont manifesté samedi entre Reynerie et Bellefontaine à l’appel du Comité populaire d’entraide et de solidarité du Mirail pour protester contre les démolitions d’immeubles Candilis programmées dans le cadre du projet de renouvellement urbain porté par Toulouse Métropole et ses partenaires

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Né en février dernier suite aux problèmes de chauffage collectif rencontrés par plusieurs habitants du Mirail vivant dans ces résidences vouées à la destruction, le CPES a été rejoint par les membres du collectif Stop démolitions Mirail et de l’Union locale CGT du Mirail. Parti de la place Abbal en entonnant le slogan « On l’a construit, on l’a payé, on défendra notre quartier », le cortège a rejoint l’immeuble Gluck dont les travaux de déconstruction ont démarré mais qui reste encore habité par trois familles. Présent parmi les manifestants, l’architecte Michel Retbi plaide pour une « réhabilitation sans démolition ».

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« Ne pas tout gâcher »

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« Le Mirail a un potentiel extraordinaire. En pleine crise du logement, on ne peut pas gâcher tout ce qui nous a été légué et qui est d’une très grande qualité sur le plan architectural », explique-t-il. Habitant du quartier et membre du CPES, Élias aussi appelle à la résistance face aux destructions programmées.

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« On laisse croire qu’elles vont régler les problèmes mais au Mirail comme ailleurs, les problèmes viennent de la pauvreté et du chômage. Nous demandons une rénovation urgente des bâtiments pour un logement digne des habitants qui ont passé l’hiver dans le froid parce que les bailleurs ont réduit le chauffage alors qu’ils payent un loyer et des charges ».

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