Aventurier de « Koh-Lanta » en 2017 puis vainqueur de « Friends Trip » en 2018, Corentin Albertini a volontairement tourné le dos à sa vie d’influenceur pour se consacrer à l’immobilier. Amoureux du Gers et passionné de football, le capitaine de Ségoufielle va aussi s’offrir un nouveau défi sous les couleurs de L’Isle-Jourdain la saison prochaine. Rencontre.
Vous vous êtes fait connaître grâce à votre participation à Koh Lanta en 2017. Quels souvenirs en gardez-vous après tant d’années ?
Ça fait 7 ans donc c’est un peu derrière moi. J’en parle quasiment plus mais quand je regarde l’émission, forcément, il y a toujours un peu de nostalgie. J’en parle plus trop mais c’était une expérience hors du commun, ça marque à vie.
Est-ce que les gens vous en parlent encore ?
Oui bien sûr, même sur les terrains de foot. Je sais très bien que je suis toujours bien reçu quand on joue à Pavie ou autre. Sur les côtés, ça branche un peu mais ça ne me dérange pas, ça reste bon enfant. Il n’y a aucun souci avec ça.
Vous avez également remporté l’émission « Friends Trip »… Quelle émission gardez-vous le plus en mémoire ?
La plus marquante reste « Koh-Lanta » car c’est la première, c’est l’aventure. On ne sait pas où on part, on est coupé du monde donc c’est la plus marquante. Après, la victoire à « Friends Trip » était exceptionnelle aussi. C’était un road trip d’un mois avec des épreuves tous les jours à Bali, il y avait de la pression, des éliminations… Tout ce que j’aime. La victoire reste incroyable, c’était fou. Mais c’était plus « téléréalité », on était moins coupé du monde.
Depuis que vous êtes rentré, pas de Dubaï pour vous : vous gardez vos racines gersoises ?
Pas de Dubaï, non (rires) ! Je n’ai rien contre ces gens, ils font leurs choix, mais je suis trop attaché à ma vie d’ici, ma famille, mes amis et ma femme. J’adore voyager, on voyage beaucoup, mais vivre en dehors d’ici, je ne peux pas, j’ai tout ici… Et ça ne me dérange pas de payer mes impôts en France (rires) !
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D’ailleurs, vous avez fait une croix sur votre vie d’influenceur ?
Oui, je l’ai fait pendant trois ans, mais je m’en lassais. Les placements de produit, c’est très bien mais j’avais fait le tour donc, du jour au lendemain, j’ai préféré partir sur ma vraie passion. Je suis agent immobilier depuis toujours et je savais très bien que c’était le métier qui me convenait le plus. C’est pour ça que j’ai fait un virage à 180 degrés.
Vous avez monté votre propre agence ?
C’était plus l’idée de mon associé de monter une agence. Moi je savais que je voulais revenir dans le métier mais on partage la même vision et les mêmes valeurs. Un dimanche après-midi, au bord du terrain de rugby de L’Isle-Jourdain, il m’a dit : « Coco, je veux monter ma boîte. Je veux que tu viennes avec moi et qu’on la monte ensemble. » J’ai mis un peu de temps à me décider mais donc on a tout créé en 2020. On était deux, trois au début et désormais on est une petite vingtaine. On couvre le secteur de l’ouest de Toulouse jusqu’à Auch, en passant par Grenade et Samatan. D’ici la fin d’année, on va ouvrir une nouvelle agence à L’Isle-Jourdain de 200 m2.
À côté de votre agence, vous avez gardé un pied dans le monde associatif, notamment dans le football ?
J’ai fait pas mal d’années à L’Isle-Jourdain, deux saisons à Fonsorbes et depuis 3 ans, je suis à Ségoufielle pour jouer avec les amis d’enfance. On a fait trois ans « topissimes », c’était génial. On est monté l’année dernière et cette saison, on termine deuxième de D1.
À partir de la saison suivante, vous allez relever un nouveau défi ?
Je vais faire 31 ans, j’avais envie d’un nouveau challenge. À L’Isle-Jourdain, il y a beaucoup de choses qui changent, le club s’est vraiment structuré. Comme j’ai encore mon frère qui joue là-bas, je vais faire une dernière année avec lui.
Et vous ne venez pas seul !
Je suis parti en bons termes de Ségoufielle et je m’entends bien avec tout le monde. On ne voulait pas partir à 50, mais on arrive à cinq, avec mes potes d’enfance.