La France est l’une des plus grandes puissances mondiales. Elle demeure également une destination de rêve pour bon nombre de personnes désireuses de se réaliser pleinement. Cependant, tout n’y est pas toujours rose : par exemple, le pays fait face à un mal-logement. En effet, beaucoup de personnes y sont vraiment mal logées. Pourtant, sans un logement adéquat, comment se sentir complètement à son aise ? Découvrez plus de détails sur cette situation à travers cet article.

Le mal-logement en France

Contrairement à ce que l’on peut penser, toute la population française ne vit pas dans des conditions satisfaisantes. Un grand nombre de personnes sont victimes d’inconfort, manquent d’espace dans leur logement ou n’ont pas de logement personnel. En France, près de 2,4 millions de personnes sont inconfortables dans leur habitation.

Beaucoup d’entre eux habitent dans des conditions assez pénibles, faute de surface aménagée appropriée. De plus, 934 000 citoyens s’abritent en permanence dans un milieu étroit, manquant ainsi d’espace. Certains appartements sont donc bondés de monde ou surpeuplés.

En 2012, le rapport effectué par l’INSEE démontre que près de 143 000 personnes n’ont pas de domicile propre à eux. Beaucoup d’entre elles vivent dans des hôtels sociaux, dans la rue, dans les caves ou dans les halls d’immeubles. Près de 643 000 des individus habitent chez autrui.

La Fondation Abbé Pierre quant à elle note près de 200 000 personnes qui n’ont pas un endroit confortable où vivre. De plus, la situation sanitaire et économique actuelle pourrait aggraver les soucis en matière de logement.

Bilan de l’encadrement des loyers en France

L’encadrement des loyers consiste à interdire aux propriétaires de fixer un loyer supérieur à un certain montant. Il s’agit ainsi de plafonner le montant initial des loyers et de limiter leur augmentation entre deux locations. Cela n’est malheureusement pas disponible dans toutes les zones surtout en milieu urbain comme à Paris, Nice, Bordeaux, etc. Toutefois, une panoplie de fondations ne cesse de lutter pour que cela soit possible.

Dans un bilan 2017-2022 sur le logement, on note une baisse considérable de l’encadrement des loyers. On remarque aussi une politique fiscale et budgétaire qui augmente les inégalités. En effet, cette politique se retrouve affaiblie par certains choix budgétaires et fiscaux qui favorisent plus les riches. Il s’agit entre autres de la suppression de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) et de l’annulation des taxes d’habitations. On note aussi une augmentation entre 2020 et 2021 de 100 000 euros des droits de donation familiaux.

On observe un retour aux politiques inégalitaires : les APL et les logements sociaux qui sont coupés de leurs budgets. C’est le cas des habitations à loyer modéré (HLM) : l’exécutif à imposer une réduction de loyer de solidarité. Tout cela se produit à cause d’une augmentation des taxes qui accroît aussi la pauvreté. Cela entraine une diminution de la mise en place des habitations utilisées par la petite classe. On note aussi le combat contre les bailleurs sociaux obligés de se regrouper et de privatiser 40 000 HLM.

D’après l’INSEE, le prix des anciens logements a augmenté en moyenne de 23 %. Aussi, l’encadrement n’est pas appliqué aux territoires d’outre-mer qui sont pourtant éligibles. On note également une forme de dumping avec le bail immobilier. La garantie universelle des loyers qui permettrait de sécuriser les rapports locatifs a été supprimée par la loi Elan en 2018. Il y a aussi le projet de loi 3DS qui prolonge de trois ans l’expérimentation de l’encadrement. Les taxes d’habitation sont également supprimées de manière progressive. Tout ceci fragilise les budgets de la collectivité.