« Nous concentrons 37 milliards de datas cumulées et 53 sources d’infos compilées (cadastre, PLU…). C’est toute cette information, indépendante, que nous mettons à disposition du grand public gratuitement« , déraille le patron de la plateforme Promy. Il suffit de renter son adresse et en deux clics, les informations apparaissent. « Lors de la démonstration que nous avons faite sur une chaîne télé, nous avons totalisé 330 000 connexions en direct« .

Ce guichet unique ne s’adresse pas qu’au grand public mais intéresse les acteurs du neuf en quête de terrain, évidemment. « Il faut réconcilier les intérêts des particuliers et des acteurs de la promotion et de la construction. Il s’agit juste ici d’avoir un révélateur de potentiel d’un côté et une vision d’un territoire pour d’autres« , justifie-t-il.

« Libérer » les informations

Parmi les particuliers qui utilisent Promy, « 95 % viennent chercher de l’information. Les 5 % restants souhaitent rencontrer notre référent sur place pour valoriser au mieux leur potentiel en étant accompagnés dans le développement de leur projet et la comparaison des promoteurs« , pose Romain Solenne. Parmi les professionnels, « des petits promoteurs, des grands groupes, des bailleurs sociaux, des mairies…« 

Dans ce contexte où le besoin de logements flirte sans cesse avec les effets des crises, il insiste : « Il y a du foncier partout, et à Marseille aussi, avec des pépites, des maisons, des immeubles, des zones… Le but que nous poursuivons avec Promy, c’est de donner toute sa place au marché. Au départ, quand Booking.com a été créé pour l’hôtellerie, tout le monde a hurlé. Le groupe Accor, aussi. Son président avait fait une longue tribune, jurant qu’il n’irait pas. Aujourd’hui, tous les établissements de son groupe figurent sur le site. On n’a pas le choix, le marché a besoin de comparer, au final, c’est lui qui décide. Et cela devrait être le cas pour l’immobilier, et le foncier. En libérant les informations, on libérera le foncier. Et on en a besoin. »

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